Aujourd’hui, VOX Humanitatis vous emmène à la découverte du donjon de Bassoues dans le département du Gers. Le donjon est érigé en seulement trois ans, de 1368 à 1371. En 1840, il devient le premier monument classé du Gers. En raison de son importance, le donjon est aussi appelé « masse » ou « tour du Bach » (tour du bas). Ainsi, le donjon de Bassoues fait partie des monuments les mieux conservés de la Gascogne.
De Grands Noms derrière sa Construction
D’bord, le donjon de Bassoues est contruit à l’initiative du cardinal et archevêque d’Auch, Arnaud Aubert (1319-1371). Il est le neveu et le camérier (personne attachée au service personnel du pape) du pape Innocent VI (1282-1362) tout de même ! Ainis, pour les travaux, Msgr Arnaud Aubert fait appel à Pierre Joc, tailleur de pierre, et Etienne de Pradères, charpentier. Deux artisans de renoms pour l’époque. Eh oui, on ne se refuse rien ! Ainsi, le donjon de Bassoues vise à protéger la bastide (village fortifié) et le château de possibles envahisseurs.
Un Chef d’œuvre de l’Architecture Militaire
En effet, le donjon de Bassoues s’élève à 43 mètres au-dessus du sol sur 4 étages. Chaque étage possède une à deux cheminées, des éviers en pierre et deux contreforts abrtiants des latrines. Les contreforts permettent un renfort de maçonnerie saillant et massif élevé sur la face extérieure du bâtiment afin d’assurer la stabilité du mur. Les contreforts renforcent la tour avec une ceinture de mâchicoulis (galerie entourant la tour) aux quatre angles de la tour.
Coup d’œil Sur la Tourelle Octogonale du Donjon
Ainsi, la tourelle octogonale du donjon de Bassoues se situe contre le mur nord de la tour. Cette tourelle est dite « résidentielle » car elle possède de belles salles gothiques et un escalier à vis de 197 marches. L’escalier mène au sommet de la tour d’où l’on peut découvrir par temps clair la vue panoramique sur le paysage Gascon et les Pyrénées.
Pas de Donjon sans son Château
Effectivement, le château de Bassoues faisait partie des constructions entreprises par Arnaud Aubert. Les ordres du maître d’œuvre spécifiaient que les nouvelles constructions devaient englober le château ancien. Aujourd’hui, il n’en reste que les murs extérieurs, le portail du sud et les puits. Toutefois, les successeurs ont modifié le château. Au XVIIe siècle, Henri de Lamothe-Houdancourt (1612-1684), archevêque d’Auch, décide de relever le château en ruine.
Et voilà, maintenant vous en savez suffisament sur le donjon de Bassoues pour briller en société ! Alors, merci qui ? Merci VOX !
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